La commune de Saint Julien de Toursac

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L'édito du Maire

La commune

Saint Julien de Toursac, commune de 944 hectares et de  105 habitants (en 2019) en Châtaigneraie cantalienne (région AURA) présente une configuration géographique particulière, tout en longueur. Cela peut s’expliquer en partie par le relief vallonné du territoire. Limitrophe avec les communes de Saint-Étienne-de-Maurs, Quézac, Saint-Hilaire (Lot), Parlan, Rouziers et Boisset. Ses habitants, ses coutumes, l’architecture des édifices, l’histoire, son relief ont l’empreinte de toutes ses influences, presque une synthèse, parfois aux composantes contradictoires, cependant stimulantes. Du monde agricole aux artisans d’art, en passant par une communauté d’artistes, notre village est vivant de toutes ces richesses humaines et techniques. Les rus et ruisseaux s’écoulant dans des vallées étroites et profondes en sont ses limites naturelles au sud.

Le plateau de Puechagut sur la rive gauche de l’Anès fait exception. Elles donnent un rendez-vous aux randonneurs audacieux qui doivent s’accrocher à tous ces escarpements pour découvrir des lieux insolites. Plusieurs lieux chargés d’histoire ponctuent cette circonscription discrète, certes, mais cependant d’une authenticité forte. Son bourg dont tous les édifices publics (église, cimetière, école, Mairie) ont été transportés par les habitants et reconstruits au nouveau bourg des Estresses fin 19e, début du 20e siècles. Ses célébrités dont le berceau familial jalonne ce coin de la Châtaigneraie, les familles Pompidou (aïeux du Président Georges Pompidou) et Momboisse. 

Son patrimoine

Son château fort à Naucaze et sa seigneurie d’une longévité exceptionnelle dont le patronyme a traversé cinq dynasties. Leurs relations parfois chaotiques cependant très étroites avec les rois de France et les Papes ont contribué à un rayonnement grandiose. Les faits de guerre, le rocher des miliciens ; la rafle de mai 1944 par la 2e division SS de la Das Reich et l’incendie de Groscassan, village martyr lotois voisin. Ses lieux communautaires festifs, le rocher de la bourrée, les aires de battage ou l’agriculture sont les centres d’activités solidaires propices aux échanges et constructions humaines durables. Ses 29 hameaux ou lieux-dits sont des lieux où les tailleurs de pierre et les artisans ont exercé leur savoir-faire. La forteresse de Toursac sur son promontoire ceint par le ruisseau du même nom sur la commune de Boisset aux confins des circonscriptions de Rouziers, et de Saint Julien de Toursac.

Les maisons typiques avec leurs balcons en bois abrités par une avancée du toit et l’accès extérieur avec un escalier en pierre de taille. Quelques traces de tunnels médiévaux dans les sous-sols métamorphiques, les cusous (maçonneries grossières séches pour ces chaumières de pauvres à l’origine des villages actuels) et le moulin témoignent d’une présence humaine et d’une activité économique anciennes.